Abstinence
Les stratégies d'accompagnement et de réinsertion sociale
Elles apparaissent au tout premier plan des besoins exprimés, en particulier lorsque les conséquences de la consommation sont sévères, et la plupart du temps elles concernent aussi l'entourage (famille).
Il existe dans la plupart des pays occidentaux divers dispositifs pour la prise en charge des personnes affectées et leurs proches, avec un appui direct ou indirect de l'État. L'existence de ce « filet social » mis en place au cours du XXème siècle a permis d'atténuer les expressions les plus crues et péjoratives de l'association historique dépendance - maladie - misère.
Pourtant, les politiques globales de liquidation de «l'État-providence», qui résultent souvent d'une situation économique défavorable, remettent en question les possibilités d'intervention dans ce domaine. Les témoignages se multiplient concernant de véritables descentes aux enfers pour les personnes touchées par l'alcoolisme et leurs familles.
Panorama des traitements médicamenteux
De nombreux médicaments présents sur le marché peuvent aider des patients alcoolo-dépendants dans leur démarche d'arrêt. Les résultats sont d'autant plus durables lorsque la prise en charge médicale et accompagnée d'un ensemble de mesures psychosociales et comportementales.
Attention, un sevrage sans un suivi médical peut s'avérer dangereux, voire mortel ! Les spécialistes de stop-alcool vous recommandent vivement de consulter un médecin (médecin de famille, spécialistes) avant toute interruption ou réduction de votre consommation d'alcool. Votre situation personnelle et votre état de santé seront évalués. Vous serez ainsi suivi(e) et recevrez un traitement médical adapté à votre situation.
Ces différentes pages vous apportent des informations générales sur les traitements actuellement disponibles, que votre médecin pourrait éventuellement vous prescrire pour vous aider, selon votre état de santé actuel.
Les médicaments lors du sevrage d'alcool
Les médicaments d'aide au maintien de l'abstinence
Lire notre récent article sur le BACLOFENE |
Les traitements communautaires
On entend par "traitements communautaires", l'ensemble des mouvements ou groupes d'entraide qui existent. Ces groupes de soutien peuvent être composés de personnes très différentes. Par exemple d'anciens buveurs, de bénévoles, de travailleurs sociaux, de personnes faisant partie de l'entourage de buveurs excessifs, de religieux, etc.
Par exemple, les Alcooliques Anonymes (AA) est une organisation internationale composée de consommateurs d'alcool qui souhaitent aboutir à une guérison. La méthode consiste à apporter du soutien, de l'entraide, une compréhension mutuelle et un modèle d'abstinence en groupe. La seule condition pour en faire partie est le désir d'arrêter de boire.
Le travail s'effectue par une approche en 12 étapes et considère que la dépendance est un probléme mental et médical. L'approche en 12 étapes se veut brève et structurée pour rendre plus facile la guérison et devrait être mise en application en 12 à 15 réunions.
Des recherches scientifiques récentes se sont intéressées aux mécanismes d'action sous-jacents au programme en 12 étapes (voir article)
En plus des AA, il existe d'autres organisations d'aide en 12 étapes. Certaines ont une approche spirituelle, d'autres sont tenues par des professionnels de la santé, d'autres encore par d'anciens malades de l'alcool.
Liens utiles
Témoignage
L'intervention brève en milieu spécialisé
Ce que l’on appelle "interventions brèves" ne peut être défini de manière univoque. Selon le contexte et les opinions des praticiens, on constate une certaine variété sur le contenu de l’intervention brève, sur sa durée ainsi que sur les modalités de sa réalisation. Néanmoins, les interventions brèves sont toujours définies pour le public, avec les mêmes objectifs et selon un type de relation soignant-patient semblable.
Public : l’intervention brève s’adresse aux consommateurs d’alcool à risque et aux personnes alcoolodépendantes.
Objectifs : elle vise en priorité une réduction de consommation d’alcool et non une abstinence. Plus précisément, elle incite les consommateurs à risque à réduire le niveau de consommation d’alcool et encourage les alcoolo-dépendants à entamer un traitement spécialisé. Cette réduction du niveau de consommation d’alcool passe par une prise de conscience des effets négatifs de la consommation d'alcool et par une motivation au changement de comportement. Les entretiens ont des composantes communes tels que des commentaires sur les effets indésirables et nocifs de l'alcool, la comparaison entre la consommation de l'individu et les normes de consommation d'alcool.
Relation soignant-patient : elle est menée dans le cadre d’un dialogue sans jugement. Le praticien doit être animé d’empathie et savoir respecter la responsabilité du patient vis-à-vis de son comportement. L’intervention brève évite toute forme d’opposition entre le point de vue du patient et celui du praticien. L’opposition de point de vue génère en effet de la résistance, qui est un frein considérable au changement. Bien qu’on relève une certaine variété de techniques d’interventions brèves, six éléments semblent devoir être présents pour que l’intervention soit efficace. Ces éléments sont généralement assemblés par l’acronyme FRAMES :
- Feed-back : donner au patient un feed-back sur la quantité d’alcool consommé et l’informer sur les risques de maladies associées
- Responsabilité : souligner que la responsabilité du changement de comportement appartient au patient et non au praticien.
- Avis : donner un conseil visant à réduire la consommation d’alcool.
- Menu : offrir un choix ou un menu d’options relatifs aux objectifs et aux moyens que le patient souhaite mettre en œuvre pour réduire sa consommation d’alcool.
- Empathie : User de bienveillance, ne pas juger.
- Soi efficace ("self-efficacy") : souligner que le patient est le principal déterminant de l’efficacité du traitement et valoriser les efforts déjà accomplis.
Les interventions brèves ont une durée de 5 à 60 minutes et elles sont généralement étendues sur trois à six sessions. Il s’agit en général d’informer, de conseiller, de stimuler et d’inciter le patient à changer certains comportements en lui donnant de bonnes raisons de le faire et en l’encourageant à trouver en lui-même les ressources pour changer.
Pratiquer l’intervention brève
Pour éclaircir le déroulement d’une intervention brève, un exemple est développé ci-dessous. Cette intervention brève est divisée en six étapes suivant un ordre logique pour l’apprentissage.
Ouvrir le dialogue : Pour ouvrir le dialogue sur la consommation d'alcool avec un patient, il faut que l’intervenant soit prêt à entamer le sujet. De plus il doit choisir un bon moment au cours de la consultation. C'est ainsi que l’intervenant pourrait trouver la manière d’entrer en matière sur la question de la consommation d’alcool. Il est important que l’intervenant entre en matière avec empathie, c’est-à-dire en tenant compte des émotions du patient, en partageant ses soucis, en étant à l’écoute de ses réactions.
Conduire le dépistage : Cette étape n’aura lieu que si le patient se montre ouvert à la discussion ou qu’il aborde lui-même le sujet. L’objectif consiste à déterminer précisément si le patient est un consommateur à risque ou non, s’il est nécessaire de l’informer et de le mettre en garde à propos d’une consommation excessive d’alcool. Un autre objectif – tout aussi important – consiste à le rendre attentif sur sa consommation effective et éventuellement lui ouvrir les yeux sur des excès qu’il ignorait ou banalisait. Ce simple fait peut le motiver suffisamment pour passer à l’action et diminuer sa consommation d’alcool. Pour cela, l’intervenant pose des questions ouvertes qui permettront de déterminer s’il y a une consommation à risque.
Informer le patient : L’objectif de cette étape est de donner au patient des informations claires et sans équivoque au sujet de sa consommation d’alcool et des risques associés (cancers du sein, du colon, des voie aériennes supérieures, hypertension artérielle et cardiomyopathie, + d’info ici). Il faut répondre au patient de manière neutre, sans menace, en lui donnant les informations dont il a besoin et définir une consommation «normale». Il est important dans cette étape de demander au patient son opinion à propos de sa consommation d’alcool et lui laisser assez de temps pour s’exprimer.
Tester la motivation : L’objectif de cette étape consiste à reconnaître dans quel état d’esprit se trouve le patient vis-à-vis de son problème. Pour cela, l’intervenant demande au patient s’il partage son souci par rapport à sa consommation. Ainsi, l’intervenant peut déterminer le degré de motivation du patient et identifier les besoins pour entreprendre une démarche avec lui.
Motiver le patient : L’objectif suivant consiste à faire évoluer le patient dans sa motivation. Plus précisément, l’intervenant devrait aider le patient à passer à une nouvelle phase du cycle motivationnel ou à consolider le stade actuel si ce dernier n’est pas acquis de manière solide. L’intervenant souligne la responsabilité centrale du patient dans son changement de comportement à l’égard de l’alcool et montre la confiance qu’il a dans la capacité de son patient à changer de comportement. Les objectifs de l’intervenant seront de:
- favoriser la prise de conscience du problème, en donnant les informations nécessaires
- informer sur la capacité d’agir et encourager le patient
- découvrir les aptitudes et les ressources du patient pour agir et les développer
- planifier l’application au quotidien
- planifier le soutien et l’encouragement nécessaires au maintien de l’action. Tout au long de cette étape, l’intervenant garde une attitude empathique, évitant toute confrontation
Fixer des objectifs : l’intervenant aide le patient à fixer des objectifs réalistes, c’est-à-dire atteignables en fonction de sa situation et correspondant à son stade dans le cycle motivationnel.
Chaque étape peut être exercée séparément, mais en fonction des besoins et des attentes des patients, une ou plusieurs étapes peuvent être supprimées. Chaque étape dépend de la précédente qui doit être acquise avant de passer à la suivante. Il est important de savoir que le patient doit souvent parcourir les mêmes étapes plusieurs fois et qu’il y a des retours en arrière. La répétition est nécessaire à l’acquisition de nouveaux comportements et ne devrait pas conduire à des sentiments d’échec chez l’intervenant ou provoquer la rupture du suivi. Le soignant ne doit pas montrer de signe de découragement, mais insister sur le fait qu’il est normal de faire des pas en arrière.
Efficacité
Dans la littérature, l’intervention Brève est présentée comme l’intervention thérapeutique la plus efficace face à un problème d’alcool. Les différentes études montrent que les consommateurs d’alcool à risque ont réduit leur consommation d’alcool de 20% en moyenne, un tiers d’entre eux revenant à une consommation à faible risque. Cette efficacité est démontrée aussi bien chez les hommes que chez les femmes et aussi bien auprès des patients hospitalisés qu’auprès de ceux qui fréquentent un service ambulatoire. L’efficacité des interventions brèves s’explique en grande partie par le fait qu’il s’agit d’une intervention précoce et préventive. En effet, il est certainement plus facile de changer les habitudes de consommation d’alcool d’un consommateur à risque tant que la dépendance n’est pas encore présente. Par ailleurs, ces interventions sont peu coûteuses (en temps et en argent) et aident à diminuer les charges sociales et les souffrances occasionnées par l’alcool.
Des études comparatives démontrent que l’efficacité d’une intervention n’est pas forcément proportionnelle à sa durée et que des interventions brèves, voire celles qui ont une forme très réduite, peuvent être très efficaces. Cependant, les rappels et l’extension de l’intervention dans le temps augmentent et maintiennent les effets positifs de cette dernière.
Les médicaments d'aide au maintien de l'abstinence
Même si le médicament miracle n'existe pas, certaines prescriptions peuvent être très utiles dans une démarche d'arrêt. Les résultats sont d'autant plus durables lorsque les médicaments sont associés à un ensemble de mesures psychosociales et comportementales, et accompagnés d'un dialogue avec un spécialiste en addictions.
En Suisse, trois médicaments sont reconnus par Swissmedic dans le traitement de la dépendance à l’alcool à moyen et long terme (maintien de l'abstinence) :
Le BACLOFENE : données récentes sur un médicament controversé |
Note importante : Tous les médicaments comportent des effets secondaires qui se distinguent notamment par leur fréquence, leur gravité et leur réversibilité. Chaque individu va réagir différemment à l’introduction d’un traitement et ne va pas forcément expérimenter les effets décrits ci-dessus. Il est impératif d'être suivi par un médecin lors de toute prise de médicaments, et notamment face aux problèmes avec l'alcool, lors du sevrage et du maintien de l'abstinence.
Disulfiram (ex : Antabus©)
ATTENTION : ce médicament n'est pas sans danger. Il existe des interactions avec plusieurs médicaments (ex: le métronidazole), et de nombreuses maladies interdisent l'utilisation du disulfiram : diabète, hypothyroïdie, épilepsie, lésions cérébrales, maladies des reins, cirrhose ou insuffisance du foie, maladies cardiaques, etc.
L'alcool subit normalement la transformation suivante : éthanol (=alcool) → acétaldéhyde → acide acétique
Le Disulfiram a donc un effet aversif. La personne qui prend ce médicament et qui boit de l'alcool se sent mal: elle se sent donc dissuadée de consommer des boissons alcoolisées.
Efficacité
Les études montrent qu'il n'améliore pas directement le pronostic à long terme. Sa potentielle efficacité reposerait sur la qualité de la prise en charge dont bénéficie le patient : régularité du suivi, motivation du patient ou acceptation de se soumettre au traitement. Plus la personne est motivée à participer à ses soins et à prendre le traitement régulièrement (parfois avec l’aide d’un proche, d’une pharmacie...), plus la probabilité du maintien de l’abstinence sera élevée.
"Le candidat idéal pour le Disulfiram devrait être physiologiquement jeune et vigoureux, ne recevant pas d'autre médicamets, exempt de signes de maladies du coeur et des poumons, du foie et des voies biliaires, des reins ou du système nerveux, exempt de psychose co-morbide. Il devrait avoir pleinement accepté le diagnostic neuropsychiatrique de dépendance à l'alcool, être activement intégré dans un programme de sevrage. Il devrait avoir une personne significative qui se préoccupe de lui, intégrée dans un programme destiné aux proches, et prête à superviser la compliance au traitement. Enfin, il ne devrait pas être à la recherche de la pilule miracle"
Effets secondaires
Hormis les effets décrits ci-dessus, toxicité sur le foie et le système nerveux (rare mais grave).
Acamprosate (Campral©)
Le mécanisme exact de l’action de l’acamprosate n’est pas encore connu. Une des hypothèses avancées est sa potentielle action sur le système glutamatergique qui est le système excitateur du système nerveux central. L'acamprosate diminue l'envie de boire. Le traitement doit être pris après l’arrêt de la consommation d’alcool pour aider la personne à maintenir l’abstinence.
Efficacité
Une méta-analyse (= synthèse de plusieurs études cliniques) démontre que prendre l'acamprosate après le sevrage diminue statistiquement les risques de rechutes. Mais cette méta-analyse n’a pas pris en compte l’étude "COMBINE", dans laquelle l’acamprosate n’a pas d'efficacité supérieure au placebo.
Ces différences de résultats doivent être interprétées prudemment et tenir compte des conditions différentes dans lesquelles sont réalisées les études (traitements de soutien ou psychologiques associés, médicament instauré en milieu hospitalier ou en ambulatoire etc.). Un médicament peut ne pas fonctionner chez quelqu'un mais être efficace chez quelqu'un d'autre.
Effets secondaires
Le médicament est généralement bien toléré ; les effets les plus marqués sont en lien avec le système digestif (diarrhée 16% versus 10% pour le placebo). On retrouve aussi nausées, fatigue, et démangeaisons (=prurit)
Naltrexone (Nemexin©)
La naltrexone est une substance qui bloque les récepteurs aux "opiacés" dans le cerveau. Les opiacés sont, par exemple, la morphine et l'héroïne. A noter que l'organisme fabrique des opiacés ; on les appelle "endorphines". L'hypothèse est que l'alcool interagit avec ces mêmes récepteurs aux opiacés, ou avrec les endorphines.
En bloquant les récepteurs, la naltrexone diminue l'envie d'alcool ("craving") et les rechutes de consommation.
Efficacité
Une récente analyse des publications scientifiques par un groupe "Cochrane" établit que le traitement à la Naltrexone réduit les risques de rechutes après sevrage de 36% et de retour à l'alcoolisation de longue durée de 13%. Ces effets sont modestes mais significatifs. Son efficacité serait en tout cas supérieure à celle de l'Acamprosate.
Une méta-analyse composée de 27 études a montré l’efficacité de la naltrexone à court terme (12 semaines). Contrairement à l’acamprosate, la naltrexone a montré un effet significatif dans l’étude récente COMBINE. Mais, attention, les résultats statistiques reflètent la tendance sur une population, et pas l’efficacité sur un individu en particulier.
Les recommandations d'usage orientent son emploi chez les patients hautement motivés, avec un réseau social qui les appuie dans leur démarche, et en complément d'autres moyens et thérapies. Les traitements à long terme semblent plus efficaces que les traitements à court terme, et l'indication dans la prévention de la fréquence et de l'intensité des rechutes semble la plus intéressante.
Effets secondaires
Ce sont principalement des nausées, maux de tête, fatigue en début de traitement. Ils sont généralement transitoires et légers. Il est important de contrôler régulièrement le foie car le médicament peut être toxique pour celui-ci. Cet effet néfaste est réversible à l’arrêt du traitement. La naltrexone bloquant les récepteurs aux opiacés, il est important de ne pas consommer d'opiacés au moment de commencer le traitement de naltrexone car un syndrome de sevrage aux opiacés risque de survenir.
Autres médicaments
D’autres médicaments sont en cours d’évaluation ou ont déjà, par le biais d’études, montré une efficacité pour les troubles liés à la consommation d’alcool. Ces médicaments n’ont pas encore d’indication reconnue en Suisse.
Les Benzodiazépines et autres sédatifs.
Très utiles dans la phase aiguë du sevrage chez les personnes alcoolodépendantes car elles réduisent le risque de crises convulsives. Il est aujourd'hui généralement admis que ces substances n'ont pas de place dans le traitement à long terme ou le maintien de l'abstinence. Il existe un risque important de dépendance (en cas de traitement à long terme) ainsi qu'un renforcement de l'effet dépresseur de l'alcool, et un risque vital en cas de prise d'alcool.
Le Topiramate
NB : son utilisation n'est pas autorisée en Suisse pour le traitement de la dépendance à l'alcool.
Les antidépresseurs
La dépression est particulièrement fréquente chez les personnes dépendantes de l'alcool. Elle peut être la cause ou la conséquence de la prise d'alcool. Un conséquence grave et malheureusement fréquente de l'alcoolodépendance lié à la dépression est le suicide.
Un trouble de l'humeur devrait donc être systématiquement recherché chez les personnes dépendantes comme chez les consommateurs excessifs non dépendants. Les diverses familles de médicaments antidépresseurs sont efficaces dans ce contexte. Lorsque la dépression est causée par l'alcool, elle disparait en général après l'arrêt de la consommation.
Effets secondaires
Les effets secondaires sont discutés, et paradoxaux selon les groupes: certains antidépresseurs auraient un effet bénéfique en ce qui concerne la réduction de la consommation d'alcool, en cas d'alcoolisme "peu compliqué", alors qu'ils pourraient aggraver la situation en cas d'alcoolisme plus sévère.
Médicaments lors d'un sevrage aigu d'alcool |
Références:
- Anton RF et al., Combined Pharmacotherapies and Behavioral Interventions for Alcohol Dependence, JAMA, 2006;295:2003-2017.
- Grossman J, Disulfiram - One Tool of Recovery, Psychiatric times, 08-2001, Vol.18, n°8
- Kranzler HR, Evidence-Based Treatments for Alcohol Dependence, JAMA, 2006;295:2075-2076
- Morley KC et al., Naltrexone versus acamprosate in the treatment of alcohol dependence, Naltrexone versus acamprosate in the treatment of alcohol dependence, Addiction, 2006, 101:1451-1462
- Srisurapanont M, N Jarusuraisin N, Opioid antagonists for alcohol dependence, Cochrane Library, 2008
- Department of Health and Human Services - Substance Abuse and Mental Health Services Administration, Center for Substance Abuse Treatment -Division of Pharmacologic Therapies
- Ntais C, Pakos E, Kyzas P, Loannidis JPA. Benzodiazepines for alcohol withdrawal, Cochrane Library, 2008
- Article à propos du topiramate sur Medline plus
Compendium Suisse des Médicaments